Bonjour tout le monde,
Je me présente : je m'appelle Dobby (oui, je sais comme l'elfe de maison dans Harry Potter !), j'ai un peu plus de 3 ans (né le 29/08/2011) et je suis un Fox Terrier à poils durs (super important le poil) croisé Griffon.
Un jour de décembre 2012, le 28 pour être plus précis (un peu en retard le Père Noël ! Va falloir que je lui en touche 2 mots à celui-là !), je vois 2 bonnes femmes s'arrêter devant mon box, moi occupé à surveiller le chat qui se promène en liberté non loin de mon box, je n'y prête pas grande attention sur le moment, pensez-bien, le casse-croûte se profile à l'horizon quand soudain j'entend "Oh qu'il est mignon ! Il est adorable ! On a envie de lui faire plein de bisous, il est craquant..."
Tiens, mais on parle de moi là !
Oh, du calme les filles, d'abord, je ne suis pas un mec facile et puis, je sais, les beaux gosses comme moi, c'est sûr, c'est craquant !
Alors chacune votre tour !
Comme je ne sais pas laquelle est venue pour moi, car cela ne peut-être que pour moi (et non pour le rat croisé avec un balai brosse qui se trouve dans le box d'à côté), Je fais les yeux doux au 2 (tu sais, du genre Alain Delon ou Robert Redford, bon, les plus jeunes, pas le temps de vous expliquer, vous demanderez à maman, elle vous dira qui c'est).
Elles partent en direction du bureau puis après quelques minutes angoissantes (partirais-je, partirais-je pas ?), on vient me chercher.
On me mets un beau collier, une belle laisse, on achète un paquet de Royal Canin, l'une fait le chèque, l'autre attrappe la laisse et en route Simone !
Arrivés à la voiture, la blonde prend le volant et la brune (ou plutôt châtain) monte derrière avec moi.
Je lui montre ma bonne éducation en commençant par vomir sur ses genoux et un peu sur le siège (oups, si c'est elle ma maîtresse, je suis dans la m.... ou plutôt dans le vomi !).
Bon, pour l'instand pas de cri, pas de demi-tour sur la route, tout va bien.
Je me fais pardonner en lui faisant plein de léchouille, le nez, les oreilles, les lunettes et même le cou (on est romantique ou on l'est pas !).
La voiture s'arrête et, chic, je vais enfin savoir laquelle des 2 est ma nouvelle maîtresse (re-oups, c'est celle sur qui j'ai vomi).
Elle confie la laisse à un grand gaillard qu'elle appelle mon coeur (quoi, déjà un rival ?) et embrasse sa copine, la blonde, qui s'appelle Annie et qui m'a offert en cadeau de Noël à Christine, ma nouvelle maîtresse.
Ouf, j'ai échappé au kiki bleu, c'est déjà ça !
Pendant que les filles papotent (vous voyez ce que je veux dire, messieurs), j'étudie le mec qui tiend ma laisse (Vincent d'après sa mère, au moins 1m75, environ 80 kg, oh là, adversaire coriace s'il y en ai).
Je commence par lui montrer qui est le patron (et oui, je suis un dominant) en l'entraînant vers les 3 brins d'herbe que j'aperçois derrière les garages pour pouvoir faire mes besoins.
Et là, stupeur, il résiste et m'emmène un peu plus loin où il y a 5 brins d'herbe (si on commence à chipoter pour 2 brins d'herbe).
Bon, je sens qu'il va falloir que je le dresse celui-là !
Arrivé dans l'appartement au 3ème étage (sans ascenceur), je découvre mon nouvel environnement en commençant par marquer mon territoire, un petit pipi par ci, un petit pipi par là et voilà le tour est joué !
JE SUIS CHEZ MOI !!!
Et si le grand costaux n'est pas content, et bien qu'il aille dormir à la SPA !
Je lui cède mon ancien box avec plaisir !
Christine, ma nouvelle maîtresse (oh, vous suivez un peu, je vais pas tout vous expliquer à chaque fois), se déshabille car mes régurditations commencent à embaumer l'atmosphère, et se jette sur moi pour me couvrir de bisous (ah les femmes, toutes les mêmes, je les fait toutes craquer !).
Puis, elle installe un énorme plaid en polaire bien moëlleux pour que je puisse me coucher en attendant qu'elle aille m'acheter une joli panière.
Mais entre temps, j'ai découvert que son lit était à vue d'oeil bien plus confortable que le plaid, alors je me suis installé et dodo.
Enfin, dodo d'un oeil, car je pensais me faire virer avec perte et fracas mais non, j'ai découvert un visage tout attendri penché vers moi et là j'ai senti pleins de petit bisous sur mon museau (c'est ce que je vous disais, je les fais toutes craquer ! Un vrai tombeur !).
Les jours passant, je m'installe dans un petit train-train qui, ma fois, ne me déplait pas : dormir, manger, sortir pour faire vous savez quoi, jouer et on recommence.
LE PIED, ou plutôt LA PATTE !
On commence les séances d'éducation canine ou humaine (allez savoir !), marcher au pied en laisse, assis et coucher.
Et puis patatrac, en juin, ma maîtresse rentre à l'hôpital et je me retrouve seul avec le grand que je ne vois pas de la journée car il va dans ce qu'on appelle un lycée (ça existe pour chiens ?) où il prépare son bac de français et d'histoire-géo (il est en 1ère S, ne me demandez pas ce que cela veut dire, trop compliqué pour moi).
Et là, je me rends compte à quelle point ma vie était belle auprès de ma maîtresse toujours présente car maintenant je m'ennuie tout seul.
Mais je sais qu'elle va revenir, parce qu'il paraît que les humains prennent leur brosse à dents quans ils partent pour très longtemps ou pour toujours.
Alors, du coup, je lui ai machouillé la sienne pour ne pas qu'elle me quitte.
Et un jour, en novembre, elle est revenue, fatiguée, amaigrie mais elle est revenue et notre séance de "mamours" a duré des heures.
Elle pleurait, moi aussi (le 1er qui le répète, je le mords !) et c'était digne d'un roman de Barbara Cartland (là aussi les lolitas, vous demanderez à maman).
Et depuis ce jour, elle est restée auprès de moi et la vie était belle avant l'arrivée des 2 autres.
Dobby